En attendant la gazette Vence Ouest… Enfin déconfinés ! – 16 mai 2020

En attendant la gazette Vence Ouest… Enfin déconfinés !

16 mai 2020

 

Bonjour amis Sinois,

Ça y est ! Nul besoin de parcourir les 100 km autorisés ! Nous pouvons enfin profiter de notre forêt ! Elle s’est embellie pendant notre absence.
Tous ses habitants se sont habitués au calme, à ne pas être effrayés par l’arrivée soudaine d’un intrus à quatre pattes. Ils ont donné naissance, laissons leur encore le temps d’élever leur progéniture !
Veillons à respecter les consignes des panneaux du SIVOM du Pays de Vence, gardons nos compagnons en laisse ou à minima près de nous sur le bord du sentier.

Ayant pour bon nombre d’entre-vous repris le travail, nous vous retrouverons la prochaine fois, je l’espère, autour d’une vraie gazette. Nous avons été très heureux de vous divertir ces dernières semaines de confinement. Vous pouvez toujours communiquer avec nous par la page FaceBook Vence Ouest, par mail ou sur notre site. Je vous laisse découvrir notre recette, une historiette, un conseil de jardinage, notre astuce et la traditionnelle blagounette.

Bonne lecture, à très vite !

La recette

Petits artichauts violets façon Régine.

Pour 2 personnes :

  • 4 petits artichauts
  • 1 petit oignon
  • 150 de lardons
  • 4 pommes de terre
  • 25 cl d’eau
  • 1 petit cube de bouillon de légumes
  • Huile d’olive, poivre

Parez les artichauts, enlevez les queues, les feuilles dures, coupez le tiers du haut, et les artichauts en deux dans le sens de la hauteur.
Faites revenir les oignons, les lardons et les artichauts en les retournant régulièrement. Ajouter huile d’olive et poivrez.
Rajouter l’eau avec le bouillon cube et les pommes de terre coupées en morceaux.
Cuire à couvert environ 45 mn à 1 h, jusqu’à ce que les pommes de terre soient tendres.
Succulent ! Bonne dégustation !

 

L’historiette de Joël

Savez-vous que le nom de la baie de Nice lui a été donné par un requin ?
Le Squatina angelus Dum » – alias « Squatina oculata» – ou encore  l’ange de mer ocellé est un requin, réputé inoffensif, vivant sur les fonds marins et qui foisonnait autrefois le long des côtes niçoises.
Il est dit qu’au début du siècle dernier on voyait encore des pêcheurs ramenant leurs prises sur un charreton où figurait en bonne place un « « poisson ange ». Le cortège étant accompagné par un crieur qui lançait des « Venés, venés vèire la marrida bestiassa que destrugue lu aret dòu paure pescadou » ! (Venez, venez voir la mauvaise bête qui détruit les filets du pauvre pêcheur !). Il semble que les requins inoffensifs aient disparu de nos côtes et que seul soit resté le nom donné à la baie qui les abritait. Le requin ange, comme bien d’autres, est une espèce en voie de disparition. On en trouve encore quelques spécimens dans la réserve marine de l’île de Cabrera (Baléares).

 

Les conseils jardinage de Simone

Les tomates cerises

J’adore ces jolies tomates cerises qui enchantent les tables de l’été, nos salades, nos grillades, et se glissent dans nos tartes. Il est temps de les planter, les saints de glace étant partis vers d’autres printemps pour notre grand plaisir.
Ces petites tomates, productives et précoces, adorent se dorer au soleil, se nourrir de sols enrichis (mélange de fertilisant et de terre), et font preuve d’une certaine sobriété, se satisfaisant d’un arrosage régulier mais non intensif.
Elles aimeront votre jardin si vous les enterrez à 15 ou 20 cm de profondeur, soutenues dès leur plantation par un tuteur, et le pied recouvert par un paillis ou quelques copeaux.
Mais elles ne feront pas la fine bouche et grandiront volontiers en pot ou dans une jardinière sur votre balcon.
Offrez un plant de tomates ou quelques salades à planter à vos enfants : ils découvriront la magie de la nature, occuperont leurs journées et seront fiers de vous offrir leur récolte.
Et cet été, qui d’entre vous nous enverra la plus belle recette pour ces jolies tomates ? À vos fourneaux !

Les herbes aromatiques

Le thym

Qui n’a pas quelques branches de thym dans sa cuisine se prive des parfums évocateurs des garrigues de notre arrière-pays. Le thym n’est pas difficile à cultiver. Il résiste au plein soleil et même au froid ! Il est peu gourmand en eau et prend très peu de place.
Trouvez-lui un petit coin ensoleillé dans votre rocaille. Un peu de terre, quelques graviers pour drainer l’eau (il n’aime pas avoir les pieds trop mouillés), un zeste de patience, et vous pourrez profiter de ses petites feuilles bleutées, denses et si utiles dans notre cuisine provençale.
Et pourquoi ne pas, cet hiver soulager une petite toux, un rhume avec une tisane de thym ?

La menthe

Encore une plante généreuse, facile à entretenir. Elle aime les endroits mi ombragés ou ensoleillés.
Mais attention elle a une personnalité exubérante et risque d’envahir vos plates-bandes bien tracées.
Un conseil d’amie : surveillez-la bien, ou mettez-la dans un pot pour la discipliner. Vous pouvez diviser les racines excédentaires.
Lorsque votre menthe aura atteint une taille suffisante, cueillez ses feuilles parfumées et si vous ne l’utilisez pas dans l’instant dans votre cuisine, laissez-les sécher délicatement, à l’air, mais à l’abri du soleil sous un grand torchon.
Vous l’utiliserez en tisane à la fin d’un repas trop lourd ou simplement, pour le plaisir de sa saveur rafraîchissante.

Astuces

Insecticide naturel

Ce produit naturel, connu depuis la nuit des temps est capable de repousser efficacement les pucerons, cochenilles et araignées rouges : le savon noir

Recette

  • versez 2 cuillères à soupe de savon noir liquide dans votre pulvérisateur, (flacon spray)
  • ajoutez-y 500 ml d’eau tiède
  • fermez et secouez l’ensemble
  • pulvérisez l’insecticide naturel sur les fleurs et les plantes
  • agitez avant chaque utilisation

 

La blagounette de notre trésorier

Il était une fois un petit garçon qui s’appelait Ignace…
Il était tellement bête que la maîtresse de son école primaire avait convoqué sa maman pour lui dire :
« Votre fils manque cruellement d’intelligence, c’est un cas désespéré ».
La maman ne perdit pas espoir. Elle déménagea et changea son fils d’école.
20 ans plus tard la maîtresse tomba gravement malade du cœur.
Tous les médecins disaient que c’était la fin car l’opération était très délicate, limite impossible… sauf pour un seul médecin, aux techniques nouvelles. Ce médecin tenta l’impossible et l’opération fut un succès !
Dans la salle de réveil la maîtresse ouvrit les yeux, elle regarda le médecin, elle essaya de parler mais… ne put pas. Son visage devint rouge, puis bleu. Elle leva la main et finit par mourir ! … parce que notre Ignace, qui balayait la salle opératoire, avait débranché l’appareil à oxygène pour charger son portable.

Attendez : Ne me dites pas que vous pensiez qu’Ignace était devenu chirurgien ?!